Découvrez les causes de bégaiement avec Christian Boisard

Christian Boisard | 28 août 2018

Par faute d’un manque de prise de conscience de la mesure de l’espace-temps entre la pensée et la parole, le bègue laisse libre cours à son empressement de vouloir dire sa phrase très vite en apnée, de peur de chuter en plein milieu de son énoncé.

Bien évidement ou ça passe ou ça casse.

Il faut savoir qu’un bègue est doté à la naissance d’hypersensibilité, voire d’émotivité, ce qui le plonge dans une réceptivité très détaillée des états d’humeur et aspects psychologiques des personnes qui l’approchent. Il prend sans exception toutes les choses à cœur, dans les moindres détails, et sa réceptivité est en permanence très développée et très présente.

Le bégaiement apparaît fréquemment vers l’âge de 3 ans de façon presque insignifiante. Il est perceptible sous forme de lenteur verbale ou de récapitulatifs de syllabes. On pense alors que l’enfant cherche ses mots.

Le bégaiement se décèle au fil du temps par des pincements et des tremblements plus ou moins prononcés des lèvres, des clignements des yeux, piétinements et autres turbulences. Ces manifestations sont liées à l’état émotionnel du moment du patient et provoquent des aléas de désynchronisation respiratoire.

L’évolution se remarque ensuite par des gestuelles, grimaces et piétinements qui apparaissent lorsque le bègue veut prendre la parole. Il cherche des moyens gestuels d’appuis pour l’aider à décrocher ses syllabes.

Le bègue ressent toutes les émotions, il va donc bégayer plus ou moins, en fonction de son ressenti et des personnes et interlocuteurs qu’il a en face de lui.

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