Christian Boisard | 3 janvier 2020

La plume de mes sentiments…

‘’Entre rêve et réalité’’…

J’ai souvent par faute de ne pas arriver à exprimer  verbalement les ressentis de mon cœur et de mon âme, fait pleurer l’encre de la plume de mes sentiments sur le papier. Après plusieurs réflexions incertaines que je me suis posées,  j’ai rangé mes écrits au fond d’un tiroir en forme de graffitis, jusqu’à ce qu’ils s’effacent à jamais par faute de rêves inachevés, non pas par oubli mais par pudeur…

Par définition les rêves et les ambitions, ne sont-ils et ne sont-elles pas uniquement des effets hypnotiques, qui auraient pour seul but de nous plonger du réel aux rêves, inculqué et proposé par notre imaginaire…

A mon sens, la vie n’est qu’un  bégaiement perpétuel, tout vécu se répète sous diverses formes, diverses situations, selon la transcendance du moment que l’on perçoit et  reçoit, en sachant bien que notre esprit s’amuse, il taquine en  permanence notre actif et passif… comme un vieux film qui serait projeté en boucle, où à chaque diffusion, notre perception et conception des choses, changent selon notre émotionnel du moment…

Nous sommes tous Passé et Futur à la fois…

Par contre, lorsque que l’on trouve l’amour, qu’il soit passager ou durable,  il change notre état d’esprit en un instant, comme si un enchantement avait posé une nouvelle symbolique à notre existence.

Il est vrai que l’amour de par sa valeur originelle, est le plus grand magicien de nos rêves, il transforme toutes les  parcelles des sentiments de notre  vie…
En quelque sorte,  il nous fait pousser des  ailes, il est certain que parfois les forces bienveillantes ont bien du talent…

Très souvent par amour, même si notre écriture et notre langage sont précaires,  on en devient souvent peut-être  par  inadvertance, poète…

En ce qui concerne le bégaiement, que j’appellerai par pudeur « précarité des syllabes », l’amour joue un rôle très important, il devient hermétique de par les deux courants de pensées, qu’elles soient différentes ou non, il faut savoir que très souvent dans l’alchimie de nos batailles, la transmutation des pensées vers l’amour fait prendre confiance et conscience que le plus important  est de croire en soi, en nous, par les deux pôles des liens sentimentaux qui unissent les êtres…

Par instinct, quel que soit le boulevard de nos sentiments que l’on veut bien emprunter, bien évidemment sans en oublier les chemins de traverses,

‘’La plus belle direction que l’on puisse prendre est celle de la croyance en soi’’…

Christian Boisard

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